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Photo du rédacteurChloé

Prêt·e·s à désobéir ? 💁🏼‍♀️

Lundi, 21h21. Je participe à un appel de coaching de groupe sur Zoom et je lève ma main virtuelle , prête à poser ma question et à me faire coacher. Tandis que je regarde les premières personnes s'exprimer, je me sens ramollir, et une petite voix me dit : "Et si ma question n'était pas si intéressante ? Et si je ne parvenais pas à parler correctement ? Et si je prenais la place de quelqu'un d'autre, qui en tirerait plus d'utilité que moi ? En fait, je n'ai pas vraiment besoin d'aide dans le fond... J'ai déjà toutes les réponses." Dimanche, 16h16 (oui, j'aime les heures miroirs, et alors ? ). Je participe à un atelier de comédie musicale improvisée (le premier depuis 1 an et 8 mois. Oui, j'ai compté sur mes doigts ). Les membres du groupe sont invité·e·s à lancer une histoire... improvisée et chantée, bien sûr. J'ai bien une idée de personnage en tête mais une petite voix me dit "Et si mon idée était nulle ? Et si je me ridiculisais ? Et si je prenais trop de place par rapport aux autres ? En fait, je n'ai pas vraiment besoin de me mettre dans cet inconfort... si ?" Vous aurez sûrement remarqué quelques similitudes entre ces deux anecdotes récentes (hum). Et la vérité, c'est que c'est une histoire qui se répète sans fin, depuis des années. L'envie de faire, de tester, d'oser... Suivie de : La peur de ne pas faire "assez bien", d'être ennuyeuse. La peur du jugement. La peur de prendre trop de place. L'impression que rester dans le statu quo me fera plus de bien que tester quelque chose de nouveau. Lundi 21h22 : je laisse ma petite main levée, et mon nom est appelé (le kiff d'entendre une Américaine prononcer Chlowey Van Doowwreeen !). Je salue tout le monde joyeusement en soulignant bien que je leur parle depuis "Paris, France" (so amazing ). Je pose ma question. Je suis toujours vivante. Et plutôt boostée. En plus, je pense que ma question a dû parler et aider au moins une autre personne de l'assemblée. Non, je n'avais pas besoin de poser cette question. Oui, j'ai déjà pas mal d'outils. Mais avec de l'aide, qu'est-ce qu'on avance plus vite... Dimanche 16h17 : je monte sur scène et j'apporte mon idée. Je suis toujours vivante. Et plutôt fière. J'ai l'impression que mon intervention a aidé mes camarades à faire avancer l'histoire. Yay ! Non, je n'avais pas vraiment besoin de jouer ce personnage. Mais chaque pas sur scène contribue à mon accomplissement... et m'apporte de la joie. Le kiff. La petite voix qui me dissuade d'oser fera toujours des apparitions. J'ai appris à l'écouter et à la respecter. Après tout, elle veut mon bien ! Elle veut m'empêcher de ressentir des émotions inconfortables... et elle veut m'éviter la mort sociale (qui est le cauchemar de tout humain qui se respecte... Nous avoir besoin tribu pour survivre ). Et puis, j'ai aussi appris à lui désobéir. Parce que je sais faire la distinction entre vrai danger et inconfort passager. J'ai décidé de nourrir davantage mon épanouissement que mes peurs. C'est ça, en fin de compte, ce que le coaching a apporté dans ma vie. C'est ça, que j'offre à mes client·e·s. Je ne leur propose pas d'effacer leurs peurs mais de les écouter... et d'y aller quand même. Parce qu'on a qu'une vie, pardi !! PS- Réservez votre appel de Rencontre maintenant si vous en avez marre de remettre votre épanouissement à "plus tard" (écrivez-moi si vous ne trouvez pas un créneau qui vous convient )





Faites-vous la différence entre dangers réels et sensations d'inconfort ?

Mettez-vous à l'écoute des petites voix de vos peurs. Quand se mettent-elles en route ? Trouvez-vous cela justifié ?

Qu'est-ce que cela vous coûterait de leur désobéir ? ... et de leur obéir, encore et toujours ?

N'oubliez jamais que vous n'êtes pas vos pensées. Vous pouvez vous dissocier d'elles, les remercier et prendre le pouvoir ;)


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