Hello les lardons ! Pour tout vous avouer, nous sommes jeudi, 22h57, et j'ai du mal à écrire cette NL. J'ai plein de sujets en tête, mais je ne suis pas en mode écriture-de-trucs-intelligents.
Du coup, j'ai décidé de vous raconter une histoire. Ben ouais, c'est cool les histoires, non ? Surtout quand ce sont des histoires d'amour… (ooouuuh, teasing!)
(PS en plein milieu : il reste 2 places pour notre Journée du Kif de dimanche. Attrapez votre place avant 16h si vous désirez nous rejoindre )
Bon : vous savez peut-être que je suis partie un mois au Costa Rica au printemps dernier.
Pour tout vous avouer, j'étais très excitée à l'idée de partir, mais aussi très anxieuse. Parce que, sortie de zone de confort, de 1. Et… grosse sortie d'argent, de 2.
Avant de partir, je me suis auto-coachée et j'en suis venue à la conclusion que ce voyage était une bonne décision, car il allait satisfaire mes priorités dans la vie : la joie et l'apprentissage.
Et pour rassurer la part de moi (Régina) qui disait “ohmyyy mais tu vas perdre toutes tes économies blablabli”, j'ai écrit dans mon joli carnet un truc dans le genre : “Tu atteins tes objectifs en suivant tes passions.” “Tout devient possible quand tu suis tes rêves.” Ce qui s'est avéré correct à de nombreuses reprises (je vous parlais ici du phénomène dans ma vie pro).
Bref, ces phrases étaient loin d'être du bullshit (Régina, en train de faire claquer ses faux ongles : “euuuh c'est ça ouais").
Dans ce carnet, j'avais aussi posé l'intention d'avoir un crush pour un mec au Costa Rica, soit dit en passant (c'est le sujet qui va + nous intéresser aujourd'hui, héhéhé).
Bref, je vous passe tous les détails pas croustillants, et vous emmène donc dans un flash-forward jusqu'à la fin du voyage.
Avec Maud, nous avions réservé une excursion dans le parc national du Corcovado, par le biais de notre hôtel. 2 jours dans la jungle, à chasser les animaux avec nos yeux et à les observer avec amour : YOUPI !
2 jours avant l'excursion, on se dit que ça peut être pas mal de prendre les infos concernant le bins : comment s'habiller, quoi apporter, toussa toussa. Et là, c'est le drame : la dame de l'agence nous parle d'une excursion un peu hardcore, avec de la montagne, de la boue, (et des glissades en perspective ). Ah oui, et peu d'animaux aussi, car seulement ½ journée sur les 2 passées dans la partie du Parc qui est full de bêbêtes (“La Sirena”).
Bref, on avait réservé un trail aventure sans le savoir.
On décide de demander de modifier notre résa : on veut deux jours à “La Sirena”, c'est décidé. On prépare notre plaidoyer en mode Ally MacBeal, et on expose nos arguments au boss de l'agence. On a gain de cause ! YAY !
Fast forward au premier jour de l'excursion : nous avons un guide rien pour nous deux, en mode princesses. William a l'air vraiment top et attentif. On est bien tombées.
Sauf que…. William nous annonce pendant le dej' qu'il se sent malade. Il va nous abandonner et nous confier à un autre guide. Prout.
Ou pas ?
Notre nouveau guide, Jose, m'intrigue. Il a un physique atypique, et il parle très lentement - j'ai envie de l'écouter parler de fourmis pendant des heures
Bref, voilà, j'ai mon crush. Je me sens comme une ado. Je rigole de ses blagues, je le taquine… tout en essayant d'être discrète, car les personnes qui sont avec nous n'ont pas l'air de l'apprécier (oui.. décidément, grosse réminiscence de l'adolescence !!).
L'excursion touche à sa fin, et Jose nous propose de nous revoir le lendemain soir (aka notre dernière soirée sur les lieux), quand il reviendrait du Parc. J'ai secrètement hâte…
Lendemain soir : “Désolée les filles, je ne vais pas sortir ce soir finalement. Je suis crevé et je ne serai pas de bonne compagnie si je viens." … Je ne reverrai donc pas ce Jose… Tant pis.
Je lui écris le lendemain du lendemain, pour lui demander le titre de la chanson qu'il nous avait fait écouter dans le Parc. On textote. On s'échange des chansons (Teen Spirit encore et toujours !! hahaha). Je lui envoie des photos de Paris. Il aime. On commence à s'appeler. Une fois… Deux fois… Tous les jours. Il décide de venir à Paris. Je me demande si c'est une bonne idée. Il change d'avis. Je décide de l'oublier. Il re-change d'avis. Il vient. On passe une très belle semaine. Il va chez des amis en Suisse. Il veut me rejoindre plus tôt que prévu. Je suis en Belgique… il vient en Belgique. Il rencontre ma famille. Il est là le jour des funérailles de mon grand-père (!). Il sèche mes joues. On mange des ramens et des glaces. Il part…. et son coeur reste.
……
Régina : “Bon, trêve de mièvreries, qu'est-ce que cette histoire nous apprend (parce que oui, n'oublions pas pourquoi on est là, quand même) ?”
1/ “Tout devient possible quand tu suis tes rêves"… !
En comédie musicale improvisée, j'ai appris que la quête du héros ne peut pas être “rencontrer l'amour”. Sa quête est toujours liée à son évolution personnelle. Et rien n'exclut que que sur son chemin, il·elle rencontre l'amour… CQFD.
→ Si vous aussi, vous rêvez d'amour… je n'ai qu'un seul conseil à vous donner : suivez vos autres rêves, les lardons (et euuuh, ce conseil est valable pour tout le monde, en fait).
2/ J'avais posé l'intention de rencontrer quelqu'un…
J'étais donc bien plus alerte et encline à regarder autour de moi
→ Commencez toujours par imaginer, les lardons. Laissez-vous imaginer ce dont vous rêvez… Que les images soient claires ou floues, réalistes ou non… peu importe. Quand vous imaginez, votre cerveau crée. Et il devient plus “aware”, plus habile, plus compétent en tant que réalisateur officiel de vos rêves.
3/ Au vu des péripéties de l'histoire de cette excursion… on peut dire que les synchronicités existent, non ?
→ Restez à l'affût de tous les cadeaux que la vie pose sur votre route.
4/ J'étais persuadée qu'une relation amoureuse devait avoir un rythme spécifique.
Des étapes spécifiques. D'abord on apprend à se connaître, puis on présente les ami·e·s, puis un jour (peut-être) on se dit timidement qu'on s'aime, puis on présente la famille, etc. On peut dire qu'avec Jose, rien de tout cela n'est arrivé dans l'ordre que je m'étais “fixé”
→ Encore une fois : les règles absolues n'existent PAS. Vivre les choses comme elles arrivent est tellement plus intéressant que de suivre des règles… N'est-ce pas ?
5/ J'ai hésité à vous partager cette histoire tant qu'elle est encore “nouvelle” car “qui sait si ça va durer ?”.
Mais en fait… peu importe si elle dure ou non. Cette histoire vaut la peine d'être racontée. Et elle aura de toutes façons valu la peine d'être vécue.
→ Le succès d'une relation ne se mesure pas qu'à sa longévité… On ne peut jamais savoir combien de temps nous allons avoir avec l'être que nous aimons à l'instant T. Mesurez le “succès” de vos relations à l'amour que vous avez reçu et donné. Et à ce que cet amour vous a appris à propos de vous et à propos de la vie.
Bon, je m'arrête là car j'ai telllllement d'autres choses à dire sur le sujet que je risque de ne jamais m'arrêter et de transformer cette NL en bouquin (tiens tiens… ). Ça sera pour une prochaine fois.
Je conclus aujourd'hui en vous souhaitant de beauuuuucoup rêver, de beauuuuucoup vous laisser vivre et de beauuuucoup aimer, chers lardons <3
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