Ceci est une lettre d'amour à tous les lardons qui se considèrent hautement sensibles :
Je sais que votre sensibilité peut vous peser.
Vous ressentez tout de manière intense.
Vous ressentez la peine des autres. Les difficultés de votre entourage. Les souffrances des habitant·e·s de cette planète.
La tristesse, la mélancolie… ça vous connaît. Elles peuvent se manifester par des crises de larmes, de vives émotions qui ont parfois du mal à sortir, et des moments de déprime, voire de dépression.
Vous avez entendu mille fois que “la sensibilité est une qualité”, mais ce n'est pas comme ça que vous la vivez.
Parfois, vous souhaiteriez faire apparaître le Génie d'Aladdin et lui demander de vous débarrasser de ce satané trait de caractère.
Au moins, comme ça vous seriez “normaux·ales", vous vous sentiriez plus à l'aise au boulot, plus joyeux·ses, plus serein·e·s.
Vous ne prendriez plus tout personnellement, vous vous exprimeriez plus facilement… Vous vous remettriez plus vite des moments difficiles qui passent sur votre chemin. Bref, vous seriez “cool”, quoi.
-------
Arrêtez tout ce que vous êtes en train de faire (oui oui, toi, qui est en train de penser à ta “to-do”, je te parle ) et lisez bien ce qui suit :
------
Votre sensibilité n'est ni une qualité ni un défaut.
C'est un pouvoir magique
Vous avez l'incroyable capacité à être touché·e·s par ce qui vous entoure.
Laissez-moi deviner…
Vous avez un talent incroyable pour l'émerveillement. Vous vous extasiez devant la beauté de la nature (un coucher de soleillll !!), vous avez régulièrement des orgasmes gastronomiques (toi-même tu sais).
Vous êtes régulièrement ébloui·e·s par les qualités des personnes que vous aimez. Et vous réalisez la chance que vous avez de les avoir dans votre vie. Vous êtes ému·e·s par les démonstrations d'amour, quelles qu'elles soient.
Vous ressentez des envolées dans votre coeur quand vous parlez d'un sujet qui vous touche.
Et puis, vous aimez créer. Pour certain·e·s, créer des histoires, des concepts, pour d'autres des dessins, des personnages, des poèmes, des danses, des chansons, des objets, des moments, des films, … Tout est possible.
Vous aimez transmettre, aussi. Partager vos trouvailles et vos créations. Parler de ce qui vous émerveille. Enseigner ce que vous avez appris.
Bref, vous avez une énoooorme capacité à être touché·e·s… et à toucher les autres.
Et guess what ?
Si vous n'étiez pas touché·e·s par ce qui est triste dans ce monde, vous ne seriez pas touché·e·s par ce qui est merveilleux.
Le jour où j'ai compris le schmilblick, j'ai arrêté de vouloir me débarrasser de ma sensibilité.
Car POUR RIEN AU MONDE je ne voudrais me défaire de ma capacité d'émerveillement. Ou de mon envie de transmettre. Ou de ma capacité à créer.
Maintenant, quand la tristesse pointe le bout de son nez, je l'accueille comme une vieille amie. “Ah, te voilà toi. Coucou.”
Et je sais que c'est le moment de l'accepter, déjà… (parce qu'elle est utile, la coquine.) Et puis de mettre davantage d'émerveillement dans ma vie. Davantage de création. Davantage de transmission.
=> Si vous vous reconnaissez dans ces mots/maux, si vous vous sentez souvent triste : pensez à déployer votre pouvoir magique !
Voici ce que je vous conseille :
Faites la liste de tout ce qui vous émerveille. Toutes les petites choses de la vie qui vous font sourire intérieurement.
Y a-t-il assez de ces éléments dans votre vie actuellement ? Si non, comment en mettre davantage ? Ne fût-ce qu'un chouïa ? (par exemple, en écoutant une chanson qu'on ADORE tous les jours).
Comment partager davantage ce que vous aimez avec votre entourage ? (par exemple : envoyer cette fameuse chanson du kif à votre BFF, ou faire tester ce resto que vous adorez à votre tribu).
CRÉEZ !!! Vous avez carte blanche sur le comment, le quoi, le quand… MAIS CRÉEZ, bon sang de bonsoir. Inscrivez-vous à ce cours d'impro, recommencez à dessiner, chantez, écrivez vos pensées… ce qui vous inspire le plus.
Partagez vos créations, ne fût-ce qu'avec une personne que vous aimez.
Je vous le promets, ça marche, tout ça. Vous m'en direz des nouvelles…
En attendant, je vous embrasse et vous dis à très vite, cher·e·s lardons sensibles. Ne changez pas. Je vous kiffe !
Comments