Plusieurs personnes de mon entourage étendu ont rejoint les étoiles en cette fin d'année.
Ces moments de perte me renvoient toujours à la fragilité de la vie, et à la chance que je ressens d'être vivante… même si être vivante vient avec son lot de difficultés et de tristesse.
Nous savons tou-te-s que notre vie prendra fin un jour, et que nous n'avons “qu'une seule chance” (pour celles et ceux qui partagent mes croyances, du moins) pour la rendre la plus merveilleuse possible.
La vie est donc à prendre très au sérieux.
Et en même temps… la pensée de ma propre mort me fait parfois réaliser que je prends certaines choses beaucoup trop sérieusement.
Ce que les gens vont penser de moi… Les risques que j'ai peur de prendre… Ce voyage, ce projet, cette offre… Les “règles” dictées par Machin ou Truc… La manière dont je mange… Les soucis pas si importants qui tournent dans ma tête…
Bref, les peurs et les injonctions me semblent tellement futiles quand la mort fait une apparition dans mon paysage.
La vie n'est en fait pas vraiment à prendre au sérieux.
“Bon ok Chloé, c'est quoi ton message alors ?! C'est sérieux ou pas, alors, la vie ?!"
Et bien… les deux.
La solution ne se trouve jamais dans les extrêmes (bien que notre cerveau ait envie du contraire ! Tellement plus facile de choisir entre noir et blanc, entre 1 et 0, comme un ordinateur…), mais dans des combinaisons, dans des cocktails complexes et colorés.
On peut prendre sa vie très au sérieux, sans se prendre au sérieux.
Un exemple parfait, dont j'ai parlé à 2 reprises plus haut (tiens tiens !)?
La prise de risque.
Prendre le risque de suivre une forte envie, un rêve, et de quitter un confort inconfortable, de changer de boulot, de quitter une relation ou d'en démarrer une, de commencer un projet… Est selon moi la plus belle façon d'honorer sa vie. De la prendre au sérieux. De se prendre au sérieux. Parce que certains environnements bloquent les dons que nous avons à partager. Parce que les regrets sont la pire espèce de sortilèges ever.
Et en même temps… pour prendre un tel risque, il est primordial d'apprendre à ne pas trop se prendre au sérieux, et d'aborder le bins avec un tantinet de légèreté, voire de dérision. Et si je me plantais ? Et si on riait de moi ? Et si je n'étais “pas assez bien” ? Et si je n'étais pas “normal·e” ?…
Je sais à quel point ces peurs semblent effrayantes quand elles frappent à nos portes… Elles sont 100% humaines et normales, et en fonction de nos expériences passées, elles peuvent prendre + ou - de place.
Je sais que penser à l'infiniment grand m'aide à remettre ces peurs en perspective. Et quand cela ne suffit pas, j'utilise les méthodes, les aides qui s'offrent à moi. Parce que j'ai envie de normaliser et d'écouter ces craintes, afin de ne pas les laisser régir ma vie.
Le mot de la fin : Chérissez vos proches. Chérissez ce qui est beau en vous et autour de vous. Suivez vos coups de coeur et vos intuitions. Exprimez ce que vous ressentez. Chérissez votre santé, et votre vie
Quant à moi, je vous chéris, vous.
Et je chéris Priscilla Pellet, Alexandra Cloix, et tous les êtres que vous avez aimés et perdus. N'oubliez jamais que le deuil est synonyme de grand amour
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