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  • Photo du rédacteurChloé

Faire sa liste au Père Noël 🎅 : mode d'emploi

Le réveillon de Noël est à nos portes, et avec lui ses fameux cadeaux au pied du sapin. Qu'avez-vous envie de demander au Père Noël cette année ? Et qu'avez-vous envie d'offrir ?

Aujourd'hui, je vous propose d'écrire votre wishlist à l'Homme du Pôle Nord... en prenant en compte ce que je vais vous partager dans cette Newsletter. Je ne vous parle pas là d'une seule liste d'envies matérielles, mais aussi de demandes plus profondes, d'objectifs qui vous tiennent à coeur. Parce que c'est un peu magique, d'écrire au Père Noël, n'est-ce pas ?

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Avez-vous vraiment envie de ce dont vous avez envie ?

La plupart de nos décisions et de nos velléités se basent sur deux éléments :

notre passé et un futur fantasmé. Allez, c'est parti, je vous explique tout.

1. NOTRE PASSÉ - LES "JE DOIS"

Nous essayons d'éviter à tous prix de re-vivre des difficultés que nous avons déjà connues...

Ben oui, normal. Notre cerveau et notre corps sont hyper intelligents. Tellement intelligents qu'ils ont intégré tout les "Attention, ne fais pas ça, sinon il va se passer ça". C'est ce qui crée une petite accumulation de peurs en nous.

Si vous avez vécu une mauvaise expérience après avoir pris un risque, par exemple, il est normal que vous ayez du mal à en prendre à nouveau. Vous êtes dans le "éviter de souffrir"... et vos envies se conjugeront souvent à la sauce "ne pas / ne plus".

Nous calquons nos envies sur des schémas transmis par notre éducation et/ou par la société.

C'est la smala de "il faut faire telles études", "il faut être promu après X années", "il faut avoir des enfants", "il faut se marier avant tel âge", "il faut être beau et mince", "il faut partir en vacances à Bali", et j'en passe.

Un exemple perso ? J'étais persuadée qu'il était important de rester dans la grosse entreprise dans laquelle je travaillais, car "j'avais fait les études pour" et que tenter autre chose "était dangereux". Sans compter qu'il est important de rester plusieurs années sur un poste pour être pris·e au sérieux, n'est-ce pas ?

2. UN FUTUR FANTASMÉ - LES "JE VEUX"

Nous courons après des rêves qui ont été programmés en nous... Mais sont-ils vraiment nos rêves à nous ?

Quand j'étais plus jeune, je pensais que mon rêve était de travailler d'arrache-pieds en talons aiguilles dans une tour de New York City... Hummm fantasme, much ?

Bien évidemment, cette image m'avait été transmise par les nombreux films que j'ai regardés en grandissant... Et au plus j'apprends à me connaître, au plus je réalise qu'il ne me correspond pas pour un sou. Il s'avère que je suis loin d'être une work-aholic... et que je préfère travailler en pantoufles

Un autre fantasme que nous avons tou·te·s en commun ? Le fameux "être heureux·se". Comme s'il existait un état de béatitude permanent.

Les réseaux sociaux nous encouragent à rester dans ce narratif, en nous montrant des images de personnes qui ont l'air de vivre sur un nuage à paillettes. Couple parfait, lieu de vie parfait, métier parfait, routine parfaite, voyages parfaits, corps parfaits. Et on les envie... forcément.

Alors que ces personnes à paillettes sont juste des gens comme nous, qui vivent une vie heureuse ET malheureuse, parce que c'est le jeu de l'aventure humaine, à point c'est tout.

(J'ai personnellement décidé de changer ce "je veux être heureuse" par "je veux évoluer tout le temps, et kiffer la plupart du temps" )

Ces "je dois" et "je veux" ont un grand point commun : ils sont créés par des références extérieures à nous-mêmes... et par des peurs. La peur de manquer, la peur de se différencier, de souffrir, la peur d'être rejeté·e·s... et j'en passe.

Heureusement.... Il existe une troisième voie, et c'est celle que j'ai envie de vous inviter à poursuivre...

3. DES ENVIES QUI NOUS RESSEMBLENT - LES "J'AIME" Et si vous laissiez tomber les "je dois" et les "je veux" pour vous concentrer sur les "j'aime" et les "j'aimerais" ?

La spécificité de cette 3ème voie ? Elle part de VOUS et de personne d'autre.

Et cette part de vous n'a pas peur. Cette part de vous sent et SAIT.

Quand j'ai trouvé mon école de coaching : j'ai aimé, j'ai su.

Quand j'écris, quand je chante, quand j'anime, quand je coache : j'aime, je sais.

Quand je rencontre certaines personnes : j'aime, je sais.

Quand je pense à un futur qui me ressemble : j'aime, je sais.

Quand je vois du doré : j'aime, je sais

Je vous propose de vous baser sur cette 3ème voie pour faire votre liste au Père Noël cette année...




Faites d'abord une première liste, puis demandez-vous pour chaque item : est-ce un "je dois", un "je veux" ou un "j'aime" ? Voulez-vous atteindre ce rêve ou recevoir cet objet pour le statut qu'il va vous apporter ? Parce que vous avez l'impression qu'il va vous protéger ? Parce que vous sentez que vous "devez" l'obtenir ? Parce qu'il plairait à une version précédente de vous-mêmes ? Ou juste... parce qu'il vous ressemble et que vous le kiffez ? Faites la même démarche lorsque vous recherchez des idées de cadeaux à offrir à vos proches !


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