Il y a quelques années, je suis à l'anniversaire d'une amie. Je passe un bon moment, je rigole comme une fo-folle un peu fifeloue.
Tout d'un coup, un ami me dit "tiens, sens le gâteau, il a une odeur bizarre". Ni une, ni deux, je m'exécute. Quelques micro-secondes plus tard, je me retrouve la tête pleine de crème et de sucre. Pas besoin de vous faire un dessin pour vous expliquer ce qu'il s'est passé au cours de ces micro-secondes...
Je me relève, complètement étourdie.
J'ai envie de pleurer, de crier, mais... je souris et je ris.
Mon ami me dit en confidence "il n'y a qu'avec toi que je pouvais oser faire ça". J'entends de la bienveillance dans son ton, et je sens qu'il me le dit comme un compliment. Pourtant, j'ai l'impression d'avoir été insultée.
Je suis furibonde. Pas contre lui, mais contre moi. Sa confidence ne m'a pas étonnée. Je savais que je donnais cette image d'être une fille gentille, sympa, qui rit de tout et ne se fâche jamais. Je voulais "faire partie du groupe", à tous prix. Mais là, ça allait trop loin. Je n'avais pas envie que mon comportement sous-tende un accord tacite pour m'entarter sans que je bronche.
Ce souvenir m'est revenu lors de mon premier séminaire de coaching, il y a tout juste un an, lorsque notre formatrice nous parlait de nos barrières physiques et psychologiques. "C'est vous qui fixez ces barrières", nous avait-elle dit. "Et personne d'autre".
Ses mots m'avaient touchée, mais je ne savais pas comment ériger ces barrières. Comment changer cette image de moi.
Des mois se sont écoulés, et je n'y ai plus vraiment repensé... Avant jeudi dernier.
J'ai assisté à un séminaire sur le leadership, qui m'a amenée à faire appel à des souvenirs pas toujours agréables afin de briser des "patterns", des schémas que nous avons automatisés. Deux des miens ? Avoir beaucoup de mal à exprimer ce que je ressens en "live"... et ne pas toujours poser de limites à mes relations.
J'ai découvert qu'afin de communiquer nos limites
aux autres, il est nécessaire de... :
Nous en poser à nous-mêmes. Qu'est-ce que je ne suis plus prêt·e à me faire vivre ? À me faire penser et ressentir ? Nous sommes notre premier bourreau... Devenons notre meilleur allié !
Je sais que je ne suis plus en mesure d'accepter de me faire entartrer sans rien dire. Que je ne suis plus prête à vivre une humiliation à l'intérieur en riant de l'extérieur. Ce désalignement est trop douloureux.
Les incarner dans notre corps. En commençant à davantage nous respecter, à nous aimer, à nous sentir de l'intérieur (via la méditation, la marche, le sport, la contemplation...), nous dégageons davantage d'ondes capables de s'exprimer toutes seules et de dire "halte là" quand c'est nécessaire
Je sais que cette année, je ne dégage pas la même énergie qu'en 2020. Le coaching m'a fait grandir puissance 1000. Ainsi que le chant, les Pilates et la méditation. Je sais aussi qu'aujourd'hui, je ne dégage pas la même énergie qu'il y a une semaine.
....Parce que je suis en évolution constante... tout comme vous. Oui oui oui !
✨ Mon expérience vous a-t-elle rappelé des souvenirs similaires ?
Des moments durant lesquels vous avez feint que tout allait bien alors que tout allait mal ?
✨ Qu'avez-vous envie de vous interdire de revivre... ? Y a-t-il des personnes qui devraient être mises au courant... ?
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