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  • Photo du rédacteurChloé

Besoin des autres ? Bienvenue au club ! 🤓

"Pour me concentrer, j'ai besoin d'être entourée d'autres personnes, de travailler dans des cafés... mais je ne devrais pas. Je devrais pouvoir faire ça toute seule."

"J'ai l'impression que si je suis toute seule, je n'ai aucune motivation. Par contre, quand je suis entourée, je m'y mets sans problème."

"Ce qui me fait du bien quand je ne suis pas en forme ? Être avec ma famille ou avec mes ami·e·s. Mais j'ai l'impression d'être un fardeau pour eux dans ces moments-là. Je n'ai pas envie de les plomber."

"J'ai peur de ne jamais réussir à m'en sortir seule."

....

Voici quelques extraits de séances avec mes client·e·s, qui s'auto-lynchent car iels sentent qu'ils ont besoin des autres.

Et qui pourrait les blâmer ? L'avènement de l'individualisme va de pair avec cette croyance que si nous allons bien, si nous sommes "la meilleure version de nous-mêmes", nous sommes censé·e·s nous en sortir seul·e·s.

Genre, une fois qu'on sera bien dans notre peau, on pourra vivre all alone et heureux·se en haut d'une montagne, le sourire béat.

LOL.

Cette Newsletter a pour vocation de vous déculpabiliser une fois pour toutes d'avoir besoin des autres. Are you ready ?

"Notre système nerveux n'a pas été conçu pour se réguler tout seul", explique Terrence Real, thérapeute de couple.

WHAAAAT ?!? ...

"Nos sensations de stabilité et de bien-être sont étroitement liées à notre connexion aux autres. Et pourtant, la culture de l'individualisme sature notre société. L'idée d'un individualisme robuste et indépendant est une histoire culturelle bien éloignée de la réalité."

Mmm ok, Terrence. Ça se tient.

Un exemple perso me vient en tête...

Lundi soir, petit coup de mou. Des larmes commencent à couler. Des larmes de fatigue mentale (aka j'étais fatiguée de tourner en rond dans mes pensées. Ça vous parle ? ). J'essaye de fermer rapidement le robinet, histoire de ne pas inquiéter mes parents, chez qui je réside pour l'instant.

Pas loupé : ma maman me croise en sortant de la salle de bain et me demande direct : "tu as pleuré ?". BUSTEEEED ! Je lui explique alors mes tourments. Elle m'écoute, me motive, m'entoure de compréhension et d'amour.

Quelques minutes plus tard, je me connecte à une visio avec mon amoureux (ça me fait bizarre d'écrire ces mots, pour être honnête... Mais appelons un chat un chat ! ), tandis que les larmes continuent de couler. (J'ai été tentée de remettre notre appel à plus tard... avant de réaliser que si notre histoire avait un quelconque avenir, le mec avait intérêt à prendre l'habitude de me voir pleurer ).

Il m'écoute. Il me rappelle ce qui va bien. Il me fait rire.

Au passage, j'envoie un petit message vocal à ma Business Bestie, qui ne tarde à me répondre avec des mots plein de compassion et de motivation.

Résultat ? Le lendemain, je me réveille avec une impression de gueule de bois (la gueule de bois post-crise de larme, ça vous connaît ? ), mais aussi avec beaucoup d'élan et de joie.

Je ne dis pas là que j'aurais été incapable de sortir de mes idées noires toute seule : j'ai appris à le faire. Mais je sais que cela n'aurait pas été aussi rapide ni aussi efficace.

Réfléchissez aux moments de creux que vous avez expérimentés au cours de votre vie. Qu'est-ce qui vous a aidé à remonter la pente ? Je suis certaine que votre réponse incluera au moins une personne extérieure.

« Le cerveau est un organe social. Nos relations ne sont pas un luxe, mais un composant essentiel à notre survie. »

- Dan Siegel, neurobiologiste

Voici un exemple concret, issu du livre "Us" de Terrence Real :

"Au début des années 1950, on a demandé au psychiatre René Spitz de consulter des orphelinats présentant des taux de mortalité anormalement élevés chez les enfants qui leur étaient confiés. Ces bébés étaient régulièrement nourris, changés, emmaillotés... Mais Spitz a découvert personne ne parlait avec ces bébés, que personne ne jouait avec eux. Ces enfants ne s'étaient jamais synchronisés émotionnellement avec un adulte. En clair, ces bébés sont morts de solitude."

On observe le même type de phénomène chez les adultes. Des observations menées sur des détenus restés en isolement pendant plusieurs années le prouve. Ces hommes perdent petit à petit tout ce qui les rend humain. Sans connexions sociales, nous dépérissons... et nous pouvons devenir fous.

Ok, je sais ce que vous êtes en train de penser.

"Mais ce sont exactement LES AUTRES qui me rendent FOU/FOLLE !"

Aaaaah oui, je pense que nous sommes tous d'accord pour dire que la plupart de nos chagrins et de nos colères sont déclenchés par nos relations.

Notre monde est retourné lorsqu'on perd un être cher. Lorsqu'on vit une rupture amoureuse. Lorsque les enfants quittent le nid.

La colère monte quand on se sent rejeté par un groupe. Quand notre boss nous parle mal. Quand un c***** nous fait une queue de poisson.

C'est précisément parce que notre besoin d'appartenance est si puissant que ces situations nous touchent autant.

Nos relations sont à la fois notre bouclier et notre kryptonite. Choisissez-les avec soin, et nourrissez-les avec amour.

Comme le disait Henry David Thoreau : "Il n'y a pas d'autre remède à l'amour que d'aimer davantage."

Bref, si vous n'aviez à retenir que quelques infos de cette NL, retenez celles-ci :

Nous sommes des individus dont l'existence-même repose sur l'appartenance.

C'est donc complètement normal d'être très touché·e lorsqu'une contrariété "sociale" surgit dans notre vie.

C'est donc complètement normal d'avoir besoin des autres pour se sentir en sécurité, soutenu·e, aimé·e (tant de notre entourage proche que de professionnels de l'accompagnement, lorsqu'on en ressent l'envie).

BREF, rien ne cloche chez vous, les lardons !!

D'où l'importance de chérir nos belles relations...

... en s'éloignant des relations qui nous font du mal.

... en se rapprochant des personnes qui nous font du bien.

... en communiquant avec nos proches quand ça va bien, mais aussi quand ça va moins bien.

... en prenant soin de nous (car c'est notre relation avec nous-mêmes qui permet de poser nos limites, de s'avoir quand s'adapter versus quand laisser tomber... etc.)

À bon entendeur... Salut, mes cher·e·s lardons

Comme d'hab, si mes réflexions du jour vous donnent envie de réagir, répondez à cet e-mail, ou envoyez-moi un petit message sur Instagram. Vos réactions sont pour moi aussi savoureuses qu'une pile de nouveaux livres Pura Vida sur vous et à la semaine prochaine, Chloé.




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